« Un marché locatif porteur » - Interview Midi Libre
« Un marché locatif porteur »
Depuis 40 ans, Immobis, PME familiale de 25 collaborateurs dirigée par Jérémie Gouveia, est un acteur immobilier reconnu à Montpellier.
« Immobis est partenaire du Salon de l’immobilier depuis sa création. Le salon crée le lien avec nos clients, nos confrères et les promoteurs. On a besoin de ce contact. Pour la clientèle, c’est l’occasion d’analyser le marché, en ayant accès à une offre large regroupée. »
1°) Quel est l’état du marché locatif à Montpellier ?
Il est toujours porteur. Montpellier attire. Les nouveaux arrivants privilégient souvent la location, pour appréhender la ville et identifier les secteurs qu’ils apprécient le plus. Il y a aussi un nombre élevé de demandes locatives sur le marché neuf, qui propose des appartements répondant aux dernières normes et au confort actuel.
2°) Quels sont les quartiers les plus prisés ?
Le coeur de ville reste attractif : le charme de l’ancien continue d’opérer ! Les quartiers proches du centre-ville sont également recherchés. Aux traditionnels Beaux-Arts, Boutonnet et Arceaux, viennent s’ajouter de nouveaux marchés, comme Clémenceau, Rondelet, la place Carnot ou le quartier Méditerranée (proximité du coeur de ville).
3°) Et les types de biens recherchés ?
Des appartements avec un bel extérieur ! Avec les différents confinements et restrictions, les gens se sont rendu compte de l’importance de disposer d’un extérieur. Notre offre est constituée de biens qualitatifs. Pour ces biens, nous observons une hausse de prix.
4°) L’arrêt de l’année universitaire, du fait de la situation sanitaire, impacte-t-il le segment des logements étudiants ?
Les étudiants originaires d’autres villes ont posé leur préavis et sont retournés chez leurs parents. A contrario, une nouvelle clientèle, venant de plus grandes métropoles, apparaît avec la crise.
5°) Que pensez-vous de l’encadrement des loyers et du permis de louer, mis en place par le nouvel exécutif montpelliérain ?
Le permis de louer n’est pas une mauvaise chose : il va inciter à la rénovation de logements ne correspondant pas aux attentes actuelles. La ville comptera moins de passoires thermiques. Je ne suis en revanche pas favorable à l’encadrement des loyers. Les appartements ne sont pas standardisés. Il est difficile de tous les mettre sur la même ligne. Tout dépend de leur état et de leur environnement. Le marché doit pouvoir se réguler par lui-même.